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En dépit de l’augmentation générale de leurs chiffre d’affaires en 2009 (passé de 5,7 à 6 milliards d’euros de 2008 à 2009), les éditeurs de logiciels français n’en subissent pas moins les effets de la crise.
En fait, c’est leur rentabilité qui est principalement affectée. Dans sa nouvelle édition des palmarès de logiciels 2009-2010, Truffle affirme que 60 éditeurs ont régressés de ce point de vue, alors qu’on enregistre seulement 17 progressions de marge.
Pour illustration, le top 100 des éditeurs en 2008 enregistrait un résultat net de 432 millions. En 2009, cet rentabilité nette ne s’élève plus qu’à 254 millions. Une rentabilité divisée par deux en l’espace d’1 an!
Les plus petits éditeurs sont les premiers affectés, les top 5 des éditeurs étant relativement plus à l’abri, de par leur solidité financière plus importante en cas de crise. Ce top 5 des éditeurs pèse environ 54% du chiffre d’affaires du top 100 des éditeurs.
Les rachats et regroupements entre sociétés sont de mise pour allier les forces et renforcer la solidité financière, à tout prix. On a notament vu des rapprochements comme par exemple le rachat de Business Objects par SAP, ou bien encore le rachat de GL Trade et Ilog par IBM.
Du positif malgré tout, car ce secteur continue à créer de l’emploi. On dénombre 53 933 emplois en 2009 , contre 51198 un an plus tôt.
Yvan Dupuy (Source ZD Net)